Das Klavierwerk
DISKOGRAPHIE MICHAEL KORSTICK
Ginastera
„Es gibt derzeit wohl keine bessere Aufnahme (fast) aller Klavierwerke von Ginastera als eben diese frisch erschienene, schon im Herbst 2015 für den Deutschlandfunk in Köln eingespielte Anthologie. Schon in den drei ‚Danzas argentinas‘ ganz zu Beginn kann Korstick nicht nur mit Marta Argerichs Referenzversion (1978 live aus dem Amsterdamer Concergebouw einst bei EMI veröffentlicht) mithalten, sondern übertrifft sie in den oben genannten schnellen Rahmentänzen in der klanglichen Plastizität (nicht nur der besseren Aufnahmetechnik) und rhythmischen Aggressivität, wobei er den Spieldauern der Argentinierin fast auf die Sekunde entspricht. Die zentrale lyrisch-kantable Episode der ‚Danza de la moza donoso‘, von Bella Martha anfangs zurückhaltend, dann aber überraschend immer inbrünstiger gesungen, fächert Korstick, das Ganze etwas langsamer genommen, zur dreistimmigen Invention auf, deren Ausdruckstiefe fast erhebend durch zunehmende Klangverbreiterung entsteht und nach der Klimax noch ruhiger als bei Argerich in Korsticks leiserem Sich-Versenken nachhallt, bevor er anschließend das barbarische ‚Allegro‘ des ‚vogelfreien Cowboys‘ gibt.“
klassik.com
„Korstick’s familiar attributes of exemplary musicianship, sharp attacks and sensitive phrasing are apparent. There are only a handful of modern pianists who come close him in these respects, and fewer still who can immediately identify with the music the way he does.“
artmusiclounge.com
„La musicalité de Michael Korstick ajoutée à sa sensibilité lyrique et à un grand sens du rythme lui permet de défendre avec éclat aussi bien cette multitude de petites pièces que les deux Sonates plus conséquentes. Son jeu ciselé dessine les moindres détails de l’énergie rugueuse qui emporte les trépidants mouvements extérieurs de la Première Sonate (1952), nettement annonciatrice du «néo-expressionnisme» à venir. La finesse de son toucher illumine les puissantes irisations du «Presto misterioso», troublant deuxième mouvement en guise de scherzo nocturne qui précède la limpidité tendue du troisième mouvement lent. Ses mêmes qualités de jeu défendent la violente noirceur de l’unique mouvement de la Troisième Sonate, écrite pour une ardente fidèle, la pianiste Barbara Nissman. Traversés de chocs harmoniques, les rythmes obsessionnels peuvent remettre en mémoire les influences initiales de Bartók et de Stravinski mais le souffle interprétatif du jeu de Korstick conviendrait à certaines des Etudes de Ligeti auxquelles le piano de Ginastera peut, par moments, faire fugitivement penser.“
concerto.net